Abbaye saint-Vincent de Chantelle
Moniales bénédictines
Située dans le Bourbonnais, dominant les gorges sauvages de la Bouble
Tout commença en 937, quand Ainaud et sa femme, Rothilde, seigneurs du lieu, fondèrent près d’un sanctuaire dédié à saint Vincent, le diacre martyr, un prieuré confié à des chanoines réguliers. Parmi les témoins ayant signé l’acte figure saint Odon, deuxième abbé de Cluny. Un petit nombre de religieux assurera la permanence de la prière au monastère. Ceux-ci édifièrent, à la fin du XIème siècle, la belle église romane, remarquable par la pureté de ses lignes et l’équilibre de ses volumes.
Au XVème siècle, on assiste à une restauration complète des bâtiments primitifs : le Prieuré entièrement rebâti dans le style de l’époque, gothique finissant, se trouva pris dans l’enceinte du château des ducs de Bourbon dont l’emplacement était situé au sud du Prieuré.
Mis en vente sous la Révolution, ce n’est que le 11 octobre 1853 qu’un groupe de moniales bénédictines de l’abbaye de Pradines (dans le Roannais) reprend possession des lieux à l’appel de l’évêque de Moulins. Plus de 160 ans de vie monastique, de travail, de louange, de vie cachée en Dieu, ont fait à nouveau de ces lieux une maison de Dieu. La communauté, voulant vivre selon la Règle et l’esprit de saint Benoît qui demande « de ne rien préférer à l’amour du Christ », continue la mission voulue il y a plus d’un millénaire par les fondateurs.
Cosmétiques naturelles de qualité
A Chantelle, en plein cœur de l’Auvergne, se perpétue une tradition depuis 1954. Les Bénédictines conçoivent, développent et fabriquent une large gamme de produits cosmétiques de qualité.
Shampooings, gels douche, savons, crèmes de soins, eaux de toilettes... une large gamme de produits fabriqués selon les normes de l'artisanat monastique.
La fidélité précieuse de leur clientèle permet aux sœurs de l’abbaye d’entretenir un patrimoine architectural hors normes et de conserver un travail comme le veut la règle de Saint Benoît.