Abbaye cistercienne Sainte Marie du Désert
Moines trappistes
Située sur la commune de Bellegarde Sainte-Marie en Haute-Garonne, à proximité de Toulouse.
En un lieu désert où s'était retirée une jeune fille noble en ermite au XIIè siècle fut construite une chapelle qui devint un lieu de pèlerinage marial. Détruite à la révolution, une nouvelle chapelle fut reconstruite en 1819 qui, à compter de cette date, fut désignée sous le vocable de « Sainte-Marie-du-Désert ».
Quand les moines fondateurs, des cisterciens-trappistes arrivèrent d’Aiguebelle le 21 décembre 1852, pour y établir leur communauté, c’est tout naturellement qu’ils choisirent de placer leur nouveau monastère sous ce même vocable de « Sainte-Marie-du-Désert ». Non seulement ils se conformaient à un usage remontant aux origines de l’Ordre cistercien (XIIe s) selon lequel tout nouveau monastère de l’Ordre (comme chacun de ses membres) est placé sous la protection de la Vierge Marie. Mais en plus, ils manifestaient ainsi clairement leur désir d’honorer la mission qui leur avait été confiée : redonner vie à l’antique pèlerinage marial, alors en déshérence.
Depuis deux ans, les moines ont quitté l'abbaye, qui n'est plus en activité, du moins monastique, car l'association Le village de François fait perdurer sur le site l'ancienne activité des moines, à savoir principalement la miellerie et la confiserie.
Miels de France et d'Espagne
Il s’agit d’une activité qui existe pour ainsi dire depuis les origines du monastère, mais son contour a sensiblement varié au fil du temps. Si, jusqu’à un passé encore récent, les moines possédaient un rucher d’une centaine de ruches, actuellement cette activité, assurée par le Village de François, consiste à sélectionner et conditionner les miels récoltés auprès d'apiculteurs locaux, en France ou en Espagne, ou auprès d'abbayes-sœurs.